Optimiser l’usage de LinkedIn
Savoir bien utiliser LinkedIn devient une compétence déterminante dans le milieu de l’agrodistribution, qui prend conscience que ce réseau social permet d’améliorer la notoriété et d’attirer de nouveaux clients ou partenaires.
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Le phénomène des réseaux sociaux est inévitable. Toutefois, la distribution agricole est en retard, du moins ses dirigeants. L’étude menée par l’agence de communication Comfluence sur 117 DG et présidents des 60 plus grandes coopératives agricoles a montré que même si la tendance est positive, seuls 57 % d’entre eux ont un compte LinkedIn, contre 90 % pour les patrons de l’indice boursier SBF 120.
« Il y a des freins à lever, il faut montrer que les réseaux ne sont pas faits que pour les jeunes, que réaliser une vidéo ce n’est pas compliqué, que publier ce n’est pas chronophage… Et surtout, il faut leur montrer que ça marche, qu’une bonne visibilité sur LinkedIn peut ramener des clients », explique Miguel Delecourt, formateur, conférencier et fondateur de l’Académie des réseaux sociaux. LinkedIn doit devenir un outil privilégié de l’agrodistribution. Alors voici quelques clés pour bien savoir l’utiliser.
1 Soigner son image
« LinkedIn est votre vitrine pour tous les professionnels qui la visitent », explique Samuel Bielka dans son ouvrage Le Grand Livre des réseaux sociaux. Les éléments tels que la photo de couverture ou encore la photo de profil doivent inciter les visiteurs à aller plus loin. « Les 30 premières secondes d’une rencontre sont primordiales, il en est de même sur votre profil LinkedIn, informe Miguel Delecourt. Aujourd’hui, avant d’acheter ce que vous faites, on achète qui vous êtes. » Ainsi, chaque publication doit refléter les valeurs de l’entreprise.
2 Impliquer les collaborateurs
Démultiplier la communication en transformant les collaborateurs en ambassadeurs est l’une des clés pour augmenter la visibilité et l’attractivité de l’entreprise. « Par exemple, s’il y a 1 800 collaborateurs, qu’on leur explique l’importance de prendre une minute pour aller liker et commenter des publications, et si rien que 10 % s’y mettaient, ça ferait déjà 180 engagements, explique Miguel Delecourt. C’est une minute et c’est gratuit, pourtant personne ne le fait, car les entreprises n’ont pas encore ce réflexe, ni la connaissance pour le faire. » Pour lui, la force de LinkedIn réside dans les profils personnels, donc plus les personnes prennent la parole, plus l’image de l’entreprise est forte. Or même si la situation évolue, elles restent parfois frileuses à l’idée de laisser les collaborateurs prendre la parole sans contrôle. « Il faut donc former les collaborateurs à LinkedIn pour qu’ils puissent véhiculer la bonne image de l’entreprise », conclut-il.
3 Se baser sur l’humain
Qu’est-ce qu’une personne a besoin de voir pour vouloir travailler dans une entreprise ? Selon Miguel Delecourt, une publication impactante repose sur trois mots-clés : la connaissance, la confiance et la sympathie. Dans un premier temps, il faut que les personnes comprennent ce que fait l’entreprise, c’est la connaissance. Pour la confiance, il suffit de donner des chiffres factuels tels que le nombre d’années d’expérience, de collaborateurs, de clients… Enfin, il faut mettre l’humain au centre, c’est-à-dire mettre des photos de personnes. « Un like, c’est une émotion, avez-vous plus envie de liker une publication avec un être humain ou sans ? questionne-t-il. L’erreur à ne pas faire en recrutement, par exemple, c’est de mettre une offre d’emploi telle quelle. Il va y avoir peu d’engagement car ce n’est pas ce qui va donner envie de travailler dans l’entreprise. »
4 Interpeller son audience
L’algorithme LinkedIn affiche sur un profil ce qu’il juge le plus pertinent. Ainsi, pour que les messages aient de la visibilité, il faut qu’ils s’adressent aux bonnes personnes. Il s’agit donc de porter une attention particulière à son réseau et à ses abonnés en les ciblant. Avec un réseau trop large, les messages risquent de passer inaperçu. De plus, « il ne faut pas hésiter à interpeller et tagger les personnes dans les posts », conseille Jérôme Ripoull, cofondateur de Comfluence. L’utilisation de hashtags n’est pas non plus à négliger. « Une étude menée par AgoraPulse en 2019 a révélé que les messages LinkedIn contenant un hashtag obtenaient 38 % d’impressions supplémentaires », détaille Samuel Bielka. Enfin, pour ne pas disparaître de l’algorithme, publier avec régularité s’impose.
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